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16/7/1990 et 15/07/1991
Avec 940 individus recensés en janvier, l'estuaire de la Vilaine (56)
concentre 87% des hivernants français. Il faut remarquer que les recensements
de décembre (1 300 individus) et ceux de février (1 430 individus) sont
nettement supérieurs à celui de la mi-janvier qui semble bien souffrir de
sous-évaluation.
16/7/1991 et 15/07/1992
En janvier, l'estuaire de la Vilaine (56) concentre 1 410 des 1 608 hiver-
nants français. Les résultats des recensements hivernaux sur ce site sont in-
téressants : 1 030 en novembre, 1 550 en décembre, 1 880 en février, 520 en
mars. Remarquons encore les 52 individus recensés en janvier en Loire-
Atlantique.
Une seule observation après le mois de mars : un mâle et une femelle présents
à Locquénolé (29) le 19 juin.
16/7/1992 et 15/07/1993
Tous les records ont été battus en baie de Vilaine (56) qui concentre 5 440
individus en janvier sur les 5 530 que compte la France. On peut remarquer
que les recensements de décembre (2 510) et de février (1 990) sont très en
retrait sur ce site.
Une observation tardive est faite le 16 mai dans l'Aber Ildut (29).
16/7/1993 et 15/07/1994
Recensements janvier 1994.
35 22 29 56 44 Bretagne
3 12 14 1 953 5 1 987
La baie de Vilaine (56) concentre la quasi-totalité des oiseaux (1 950 ind.),
et revient à un niveau plus habituel après un exceptionnel hiver 1992/93 (5
440 ind.). On peut toutefois remarquer que le pic d'abondance, atteint en fé-
vrier, est de 2 580 oiseaux.
1 mâle du 1er au 5 juin sur l'étang du Moulin Neuf/Plounérin (22).
16/7/1994 et 15/7/1995
Les premiers sont notés dans le Mor Braz (56) à partir du 4 septembre.
Recensements janvier 1995.
35 22 29 56 44 Bretagne
1 950 69 2 019
Les effectifs sont stables, il y avait 1 987 individus présents un an plus
tôt.
La baie de Vilaine (56) concentre toujours la quasi-totalité des hivernants
avec 1 950 individus alors que 64 fréquentent le site voisin de Pont Ma-
hé/Assérac (44). La Bretagne accueille 89 % des hivernants français.
Le site de l'estuaire de la Vilaine se vide entre le 17 février (870 ind.) et
le 16 mars (80 ind.).
Trois données tardives sont enregistrées : 1 mâle du 29 avril au 8 mai à
l'étang de Châtillon-en-Vendelais (35), 1 femelle du 30 avril au 10 mai à
Ouessant (29) et 1 mâle le 20 mai à Trunvel/Tréogat (29).
16/7/1995 et 15/7/1996
1 le 26 août à Kergalan/Plovan (29) précède reste de la troupe de près de quatre mois.
Recensements janvier 1996.
35 22 29 56 44 Bretagne
92 1 16 2 117 6 2 232
Les effectifs sont en progression (2 019 individus en 1995) et regroupent 83 % des hivernants français.
Les principaux sites sont :
- la baie de Vilaine (56) : 2 117
- la baie du Mont-St-Michel (35) : 92
- la baie de Douarnenez (29) : 15
- les Traicts du Croisic (44) : 5
Les données sont ensuite nombreuses en février et en mars avant que les derniers oiseaux ne disparaissent
en avril : 2 le 4 à Trunvel/Tréogat (29), 2 le 11 au Halguen/Pénestin (56), quelques-uns le 14 à Saint-
Aignan-de-Grandlieu (44) et 1 le 27 à l'étang des Salles/Perret (56).
16/7/1996 et 15/7/1997
Les arrivées s'échelonnent à partir du 2 novembre, mais il faut attendre les effets de la vague de
froid de la fin-décembre et du début-janvier pour que l'espèce soit contactée en de nombreux sites,
mais avec des effectifs réduits, à l'exception du rassemblement de la baie de Vilaine (56).
Recensements janvier 1997.
35 22 29 56 44 Bretagne
7 11 9 3 106 4 3 137
Les effectifs sont en progression (2 232 individus en 1996) et regroupent 85 % des hivernants
français.
Les principaux sites sont :
- la baie de Vilaine (56) : 3 100
- l'estuaire du Trieux (22) : 9
- la baie d'Audierne (29) : 7
Les effectifs de la baie de Vilaine décroissent ensuite de la façon suivante : 2 100 à la mi-février,
800 le 8 mars, 500 à la mi-mars.
Les derniers oiseaux disparaissent lors de la première quinzaine d'avril, à l'exception de ce mâle
présent à l'Aber/Crozon (29) le 8 mai.
16/7/1997 et 15/7/1998
Recensements janvier 1998.
35 22 29 56 44 Bretagne
1 0 0 1 100 2 1 103
Seul site important, la baie de Vilaine (56) accueille quasiment la totalité des oiseaux bretons
et 73 % de la population hivernante française, avec cependant, pratiquement trois fois moins
d'oiseaux que l'an passé (3 100 ind.).
Seuil d'importance internationale (3 100) : 0 site.
Seuil d'importance nationale (22) : 1 site.
600 individus sont encore présents le 7 mars à Men Armor/Pénestin (56) puis 197 le 21 à la
pointe du Loc'h/Billiers (56). 1 mâle est encore noté le 7 avril à l'étang de Careil/Iffendic
(35).
16/7/1998 et 15/7/1999
Au mois de janvier 1999, les effectifs se répartissent comme suit :
35 22 29 56 44 Bretagne
1 0 7 1 581 252 1 841
Les effectifs augmentent par rapport à 1998 (1 103 ind.). Ils représentent plus de 90% des effectifs nationaux. La
quasi-totalité des oiseaux se concentre sur deux sites : la baie de Vilaine (56) (1 581 ind.) et la baie de Bourgneuf
(44) ( 250 ind.).
Seuil d'importance internationale (3 100) : 0 site.
Seuil d'importance nationale (30) : 2 sites.
16/7/1999 et 15/7/2000
Au mois de janvier 2000, les effectifs se répartissent comme suit :
35 22 29 56 44 Bretagne
11 1 3 805 208 1 028
Les effectifs bretons, particulièrement faibles cette année, représentent tout de même l'écrasante majorité (92%) des
Milouinans hivernant en France.
Les principaux sites sont :
- la baie de Vilaine (56) : 805
- le littoral de Préfailles à Saint-Brévin (44) : 154
Seuil d'importance internationale (3 100) : 0 site.
Seuil d'importance nationale (30) : 3 sites.
16/7/2000 et 15/7/2001
Au mois de janvier 2001, les effectifs se répartissent comme suit :
35 22 29 56 44 Bretagne
4 0 3 322 411 741
Avec 97% de l'effectif national, la Bretagne demeure la seule zone d'hivernage en France, mais voit ses effectifs
s'effondrer. Le déclin des effectifs en baie de Vilaine serait dû à une mortalité estivale massive des bivalves, coques
en particulier, dans les zones de nourrissages de l'espèce. Une partie des oiseaux se serait reportée en baie de
Bourgneuf (44).
Seuil d'importance internationale (3 100) : 0 site.
Seuil d'importance nationale (30) : 2 sites.
- la baie de Bourgneuf (44) : 408
- la baie de Vilaine (56) : 322
16/7/2001 et 15/7/2002
Au mois de janvier 2002, les effectifs se répartissent comme suit :
35 22 29 56 44 Bretagne
0 7 1 090 322 655 1 780
Avec 91% de l'effectif national, la Bretagne reste la première région d'hivernage en France et la baie de Vilaine (56)
retrouve ses effectifs habituels.
1997 1998 1999 2000 2001
3 137 1 103 1 841 1 028 741
Seuil d'importance internationale (3 100) : 0 site.
Seuil d'importance nationale (30) : 2 sites.
- la baie de Vilaine (56) : 1 090
- le littoral de Préfailles à Bourgneuf (44) : 651
16/7/2002 et 15/7/2003
Première donnée le 15 septembre avec 2 à Careil/Iffendic (35), 2 le 12 octobre à Taden (22).
Au mois de janvier 2003, les effectifs se répartissent comme suit :
35 22 29 56 44 Bretagne
0 0 13 967 397 1 377
Avec 88% de l'effectif national, la Bretagne reste la première région d'hivernage en France et la baie de Vilaine
retrouve ses niveaux habituels.
1998 1999 2000 2001 2002
1 103 1 841 1 028 741 1 780
Seuil d'importance internationale (3 100) : 0 site.
Seuil d'importance nationale (30) : 2 sites.
Les principaux sites sont :
- la baie de Vilaine (56) : 967
- le Sud Loire (44) : 397
1 femelle le 16 mars à Mordreuc/Pleudihen-sur-Rance (22).
